VERS SON INCORPORATION
Le financement des activités du Centre d’entraide Racine-Lavoie (autrefois Centre d’entraide Saint-Eustache) a toujours été une préoccupation majeure, à cause même de sa nature d’organisme communautaire.
À l’automne 1992, à la suite d’une proposition faite par Jean-Jacques Bouchard, membre du conseil d’administration du Centre d’entraide Saint-Eustache, un comité de financement vit le jour. La première réunion de ce comité eut lieu le 21 novembre 1992. Étaient présents: Jean-Jacques Bouchard, Jean-Marie Dumas, Michel Gauvin, Robert Grégoire, Martin Harvey, André Lapierre et Carole Sutherland. Les membres étudièrent les divers moyens de financement en place et en explorèrent de nouveaux.
À la cinquième réunion, le 27 février 1993, Jean-Jacques Bouchard propose la création d’une fondation pour faire des collectes de fonds dont les objectifs seraient semblables à ceux du Centre d’entraide Saint‑Eustache. On lui donnerait le nom Fondation Émile-Z.-Laviolette en souvenir d’un homme bien connu de Saint-Eustache qui a œuvré toute sa vie pour soulager la misère des pauvres dans diverses organisations de Saint-Eustache, dont celle du Centre d’entraide. M. Laviolette est décédé 1992 et son souvenir demeurait très présent au sein de la population eustachoise. Il a donc été aisé d’obtenir la permission de la famille Laviolette pour donner le nom de leur père à la future fondation.
Une demande d’incorporation, signée par Rémi Binette, Jean-Jacques Bouchard et Michel Gauvin, fut présentée aux autorités gouvernementales. Les lettres patentes de la Fondation Émile-Z.-Laviolette furent signées et scellées le 9 juillet 1993. Les trois membres provisoires de la fondation sollicitèrent diverses personnalités du milieu afin de former le premier conseil d’administration permanent. Entre-temps, le comité de financement du Centre d’entraide Saint‑Eustache avait siégé 11 fois jusqu’à sa dissolution en mars 1994.